Pourquoi vous ne mangerez pas de viande à la Mili’tambouille ?
Une des valeurs fondamentale de Laurence est de limiter voire ne pas consommer de viande à la Mili’tambouille. Il y’a plusieurs raisons qui expliquent ce choix :
Réapprendre à consommer sans viande
Nous sommes, pour la plupart d’entre nous, issus d’une génération qui a pris l’habitude de consommer de la viande à chaque repas. Le goût de la viande et le caractère « fort » de cet aliment étant la pierre angulaire de notre assiette, tout le plat tournait autour de cela. Cuisiner un plat avec de la viande, c’était la certitude d’avoir du goût dans son assiette et quelque chose de nutritif et bon pour la santé. Mais il s’agit en partie d’une croyance, et c’est ce que Laurence veut déconstruire à travers cette cantine.
Non ! Il n’est pas impossible de mettre du goût dans son assiette sans utiliser de la viande, et vous verrez que chercher à toujours faire de meilleures recettes végétariennes devient presque un jeu !
La force du réseau, les rencontres, et la mise en commun des connaissances vont faire naître de nouvelles manières de cuisiner. Origines, régimes alimentaires, horizons multiples des un·es et des autres sont des sources inépuisables de recettes, toutes plus créatives les unes que les autres !
Un respect des différences culturelles
Une cuisine végétarienne épargne les questions personnelles, le regard parfois surpris des autres, et entraîne une bienveillance mutuelle. Un repas avec des régimes multiples peut casser la belle dynamique de groupe. Alors, pourquoi s’en priver ?
Par ailleurs, la viande est difficile à stocker, se périme vite, et peut être plus facilement source de maladies que les autres aliments.
Bref, pas de viande, pas d’ennuis !
Un bilan carbone un peu moins atroce
Ce n’est plus un secret pour personne : manger de la viande génère un bilan carbone énorme. Et consommer local n’y change pas grand-chose ! C’est maintenir une vache en vie qui génère du CO2 ! Il y a de multiples facteurs, et l’un d’eux est la culture
céréalière pour nourrir les animaux. Avec 19 % des émissions de gaz à effet de serre, l’agriculture est l’un des secteurs les plus polluants en France. De plus, les produits chimiques (pesticides et engrais) qu’on utilise sur ces plantations finissent par se retrouver dans l’eau et à la Mili’ on aime pas voir nos valeurs tomber à l’eau.
Comme d’autres secteurs, celui de l’élevage est fait de manière intensive, et casser le naturel n’est jamais sain. On touche déjà du doigt les effets catastrophiques d’une culture « forcée » et immorale, et la Mili’tambouille ne souhaite pas (dans la mesure du possible) participer à ce grand carnage.

0 commentaires